Palestine, Liban, Syrie et les deux EI
Etats "Israel" et "Islamique"
vendredi 6 décembre 2024 par SHAHSHAHANI Volodia
Devant un probable échec en Ukraine l’Occident met les bouchées doubles en Asie occidentale avec ses deux EI, Etat d’Israel et Etat Islamique qui ont repris langue avec le concours des Etats-Unis, de la Turquie, des paillassons de l’UE et la passivité du monde entier à l’exception des résistances qui n’ont pu encore être éliminées, notamment celle du Yémen.
Palestine
Le génocide, tout juste cité entre deux faits divers sur les chaînes de propagande, atteint des proportions monstrueuses avec toujours les enfants comme cible privilégiée. Les "abris" désignés par l’occupant sont autant de pièges bombardés. La dénonciation sur place dépasse les habituels opposants ou critiques tel le media Haaretz boycotté par le régime. Mieux, "Nettoyage ethnique" est devenue la formule d’un ancien ministre de la défense, Moshe Yaloon.
Pour ceux qui ont raté le dernier métro voir le rapport sur le génocide par Amnesty International
Liban
Le prétendu cessez-le-feu n’a été qu’une opération de communication des Etats-Unis et d’Israel, ce dernier ayant offert un strapontin à la France en échange de quoi Macron a renoncé à endosser les poursuites de la CPI contre Netanyahou. Le gouvernement libanais a été roulé dans la farine, plusieurs de ses soldats ayant été assassinés par les SS (soldats sionistes).
L’ex ambassadeur britannique Craig Murray, de retour d’une enquête au "pays du Cèdre" détaille la magouille.
Au moins le ministre de la guerre, Israel Katz a la franchise de reconnaître qu’il n’y a qu’une force de défense du Liban, le Hezbollah qui a réussi à défaire les agressions sionistes depuis 1982 : "En cas d’effondrement du cessez-le-feu… nous répondrons avec force sans faire de distinction entre le Hezbollah et le Liban."
Syrie
L’ambition du "Grand Israel" ravivé publiquement depuis un an ne se borne pas à la Palestine et au Liban mais comprend aussi une bonne dose de Syrie comme le veut le slogan associé : "du Nil à l’Euphrate".
C’est donc ici en particulier qu’on trouve les deux EI, Etat Israel/Etat Islamique, intrinsèquement liés depuis 2011, le second n’étant qu’un appendice du premier et beaucoup moins coûteux : pour quelques milliers de dollars ces takfiristes ont réussi un spectaculaire carnage (145 morts) au Crocus City Hall de Moscou le 22 mars 2024. Tentant de fuir vers l’Ukraine les autorités russes y ont vu un téléguidage occidental. Confirmation avec l’arrivée en Ukraine de ces takfiristes venus combattre la Russie. Ces groupes ont toujours été financés et armés par l’occident notamment les Etats-Unis comme le rappelle un ancien sénateur républicain et pilote dans les Marines, Richard Black
Retour de situation, des soldats nazikrainiens sont venus porter main-forte aux nouveaux envahisseurs de la Syrie, peut-être pour dire à Trump : "voyez, vous qui voulez nous abandonner à Poutine, nous avons les mêmes amis en Asie occidentale, Israel et ses takfiristes." Ces auxiliaires auraient en particulier été recrutés pour l’usage de drones. Ils sont issus de multiples obédiences mais ceux qui avaient sauvé la Syrie de leur emprise (Russes, Iraniens, Libanais) les assimilent à Daesch. "Les Syriens et les Irakiens appellent l’organisation Daesh, ce qui signifie “celui qui détruit”. L’Occident lui a parfois donné un autre nom, ISIS, ou État islamique. Par ailleurs, la soi-disant guerre civile syrienne est une guerre par procuration de l’Occident pour faire sortir le pétrole et le gaz de Syrie (et d’Irak). Les Syriens le savent bien, qui voient leur pétrole volé par les États-Unis, d’abord par leurs mandataires Daesh, mais maintenant plus directement par le biais de l’armée américaine. Le plus grand groupe de Daesh y est devenu HTS, et presque la totalité des groupes y sont affiliés. Par ailleurs, il reste des Ouïghours, dont beaucoup se trouvent à Idlib. Ce groupe est extrêmement violent et sait ne pas pouvoir retourner en Chine." Source
La Chine, précisément le Xingkiang, n’est plus une destination payante pour les aventures des takfiristes ouighours toujours aimablement hébergés en Turquie. Ils auraient donc trouvé un nouveau débouché en Syrie, ce qui interroge sur le double jeu, ici encore, d’Erdogan.
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